Célébrations du Centenaire de l’Académie

Les 24, 25 et 26 mai, l’Académie a célébré les cent années de son existence dans le magnifique Auditorium se trouvant dans l’enceinte du célèbre Palais de la Paix.

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La séance solennelle a été ouverte le 24 mai par un discours du Secrétaire général, le prof. Jean-Marc Thouvenin, en présence de plus de 330 invités. D’éminentes personnalités des Pays-Bas et du monde entier sont venues prononcer leur discours entre lesquels des interludes musicaux ont été joués par un quatuor à cordes de talent.

Après les regards portés sur le chemin parcouru par l’Académie et la haute appréciation qui est portée à son action, S.E. Mario Búcaro Flores, ministre des Affaires étrangères de la République du Guatemala, a décoré l’Académie, au nom de son État et à titre exceptionnel, de la plus haute distinction, en témoignage d’appréciation de son œuvre unique. Cette décoration a été reçue au nom de l’Académie par le Président du Curatorium, le prof. Yves Daudet, qui a ensuite prononcé son discours de clôture portant sur l’avenir de l’Académie. Tous les convives ont été appelés par la suite à participer à la réception organisée avec le généreux soutien de la République du Guatemala.

Vous pouvez visionner la vidéo de la séance solennelle ici.

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Les journées des 25 et 26 mai ont été consacrées à un grand colloque scientifique sur les défis du droit international au tournant du centenaire. L’Auditorium a accueilli des centaines d’invités, parmi lesquels des juges de la Cour mondiale, des ambassadeurs, des grandes voix du droit international et des alumni.

Le 25 mai, les orateurs invités, dont la plupart ont donné un « cours général » ou un « cours spécial » à l’Académie, ont présenté leurs vues sur les plus grands défis auxquels le droit international public et privé est confronté, autour de deux idées-forces : l’intérêt public dans et, l’humanisation du, droit international. Le 26 mai, les orateurs ont abordé les thèmes traités dans les derniers livres du Centre d’étude et de recherche, en répondant aux questions les plus difficiles du moment : le droit international peut-il atténuer les crises financières globales ? Existe-t-il « un » droit applicable à l’arbitrage ? Que peut-on attendre des inspections internationales ? Doit-on et peut-on contenir l’extraterritorialité ? L’espace extra atmosphérique peut-il être patrimoine commun de l’humanité ? Le droit international peut-il aider à combattre les épidémies ? Le réchauffement climatique nous oblige-t-il à refonder le droit international ?

Si les « célébrations de mai » du centenaire se sont achevées, le droit international, qui doit avoir prise sur les défis de son temps, poursuit son évolution. Tout comme l’Académie, lieu où le droit international se discute et s’enseigne, qui n’en est qu’au début de son prochain centenaire.

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